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Ritratto – The Press

NEUE ZÜRCHER NACHRICHTEN – "Es ist eine poetische Geschichte wie aus dem Märchenbuch, bevölkert von den traditionellen komischen Figuren aus dem Arsenal der Theatergeschichte, und trotz recht aufwendiger Kostümparade in sympathischer Weise ganz unspektakulär, ganz unprätenziös versponnen und verspielt - eben ganz Dimitri. Denn was zählt, sind nicht die Figuren, nicht der imposant zähnefletschende Capitano noch der schöne Engel mit den echt gefiederten Flügeln und der alphornlangen Trompete, sondern der Mensch, der Clown, der in ihnen steckt, und dem es immer wieder gelingt, mit seiner treuherzig-naiven Unbeholfenheit an den Herzen der Menschen zu rühren und sie zum Lachen zu bringen - zu einem Lachen, das sich vor allem auch von einer guten Portion vielleicht unbewusster Selbsterkenntnis nährt." (Sonja Augustin)

DONAU KURIER – "Die einzige Bühne der Welt, auf der sich die wahren Tragödien und Komödien des Lebens ereignen, ist das menschliche Gesicht. Wie treffend dieser Satz die wunderschöne Eloquenz unserer Physiognomie umschreibt, den Wortschatz einer Sprache, die in unserer lauten, geschwätzigen Zeit kaum noch jemand versteht, dies lehrte am Wochenende der Schweizer Clown Dimitri das Publikum der Eichstätter Sommerspiele, das sich in Scharen im Alten Stadttheater eingefunden hatte, um sich von einer Kunst bezaubern zu lassen, der, wie allem, was vom Aussterben bedroht ist, eine geheimnisvolle Kraft eigen ist und die uns gerade wegen ihrer Selbstverständlichkeit mit offenen Mündern staunen lässt. Staunen darüber, dass ein Blick mehr sein kann als dümmliches Glotzen, ein Lachen mehr als konditioniertes Grinsen. Und wäre dies der einzige Gewinn, der Abend mit Dimitri und seinem Ritratto hätte sich gelohnt." (Michael Schmatloch)

LA TRIBUNE DE GENEVE – "Dimitri, ce n'est plus la peine de le présenter. Heureusement, parce qu'il est indéfinissable. Drôlement diabolique, Dimitri fait ce qu'il veut de ce qu'il veut, une queue, les mains, les instruments les plus simples et les plus étranges. Il somnambule, funambule, se métamorphose et charme à l'infini. Il représente l'histoire du théâtre et du cirque à lui seul. C'est un prodigieux comédien qui se renouvelle en évoluant constamment. Il crée comme s'il rêvait sur un nuage. C'est Dimitri dell'arte. Il se transforme notamment en Arlequin. Jeu si fabuleux qu'on se croirait à Venise au temps de Polichinelle et Pantalon. Mais Dimitri joue bien d'autre personnages en rêvant l'histoire d'une princesse qui ne riait plus. Il figure l'extraordinaire "nonna", grand-mère de tous les acteurs, dont le "terrible" Dimitri. Il fait l'ange ou le diable, le matamore espagnol ou le clown anglais. Il est aussi merveilleux dans le silence qu'en parlant, il a aussi la poésie de Pierrot - la finesse du texte égale celle des gestes... Dommage qu'il s'agisse d'une soirée unique. Quand Dimitri reviendra-t-il?" (G.B.)

24 HEURES – "On le connaissait égal à lui-même. Dimitri, le poète et troubadour, jongleur, prestidigitateur, mime et clown. Ritratto élargit la palette. Au lieu d'y jouer seulement d'instruments comme à son habitude, Dimitri y joue avec des personnages - ses personnages. Il nous livre tout à coup sa famille, ce qu'il aurait pu être, ce qu'il a été, ce qu'il est conscient de perpétuer....Admirable. Ritratto est une suite de tableaux, tous plus ingénieux les uns que les autres, au cours desquels Dimitri change neuf fois de personnage. Le rêve qu'il nous offre part de la "nonna" - initiatrice de tout - pour culminer dans la commedia dell'arte. Tour à tour diable, ange, Pierrot, Capitano, Auguste et Arlequin, Dimitri est méconnaissable sous ses atours. Méconnaissable n'est pourtant pas le mot, car c'est bien lui toujours sous d'autres habits: la même tendresse, la même bonhomie, la même délicatesse se trouvent multipliées, mais le travestissement respecte profondément la tradition comique.... A voir à tout prix." (Claude Vallon)





 
Photos: Christian Altorfer, Zürich
 

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